PRomotion des Initiatives Sociales en Milieux Educatifs

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L’objectif de cette expérimentation est de prévenir le décrochage scolaire au collège qui se manifeste à la fois par des mauvais résultats scolaires au Brevet et/ou par une orientation « subie ». Notre ambition est d’aider l’élève à atteindre des résultats scolaires en adéquation avec ses aspirations, par un travail en amont tout au long du collège sur deux axes :

– Combler ses lacunes dans les compétences de base et acquérir des méthodes
de travail
– Réfléchir en amont à son projet d’orientation, avant les échéances de la classe de troisième
Les collégiens bénéficiaires du programme de tutorat solidaire ZUP de CO sont ciblés selon trois critères (3D) :
-­ Elèves de milieux Défavorisés (i.e. boursiers)
-­ Elèves Dynamiques (i.e. ayant fait acte de candidature pour bénéficier du dispositif)
-­ Elèves en Difficultés scolaires (i.e. ceux qui ont une moyenne inférieure à celle de leur classe en mathématiques et/ou en français mais qui ont plus de 6 en moyenne générale)
Ils sont identifiés par l’équipe pédagogique des collèges partenaires. 17 établissements participent à cette expérimentation sur différents territoires et départements (35, 37, 75, 91, 92, 95). L’originalité de cette expérimentation est d’être destinée à des élèves « en difficulté mais pas en très grande difficulté ». Des programmes de tutorat en lien avec l’enseignement supérieur existent déjà depuis 2001 pour les élèves les plus méritants. Ils suivent les deux modèles principaux (Sciences Po et ESSEC « Pourquoi pas moi ? »).

La problématique des élèves qui décrochent dès l’école primaire est également au coeur des réflexions actuelles, notamment avec la suppression du samedi matin et la mise en place de petits groupes de soutien.
Jean-­Louis Auduc, dans son livre Le système éducatif, un état des lieux indique que dans notre système éducatif il y a un manque de valorisation des élèves moyens. Les statistiques montrent que 50% des élèves en primaire sont en parfaite réussite (plus de 12 de moyenne), 15% sont en grand échec et 35% sont des élèves moyens (entre 8 et 12 de moyenne). Ces 35% sont exclus du système car ni trop mauvais, ni trop bons alors qu’ils ont des besoins et sont pour certains de potentiels décrocheurs. Forts de cette analyse,  nous souhaitons cibler des élèves qui sont en fragilité (notamment en français et en mathématiques) et qui risquent à court ou moyen terme d’être en échec mais qui ne sont pas encore dans une situation de  décrochage. Pour utiliser des références en notes, ils n’ont pas la moyenne en mathématiques et en français mais ont une moyenne générale qui peut approcher 10.

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