L’association « Enfance et Partage » vient d’éditer un guide à destination de l’ensemble des personnels médicaux, paramédicaux, travailleurs sociaux, magistrats, enseignants, animateurs sportifs, culturels et de loisirs, agents de police nationale et municipale, gendarmes… qui peuvent être confrontés à des cas de maltraitance.
Ce petit fascicule de 43 pages, très clair, répond aux questions qu’ils peuvent être amenés à se poser face à un enfant visiblement en souffrance : présente-t-il des signes de maltraitances physique ou psychologique ? Qui dois-je avertir ? Comment dois-je procéder ? Que va-t-il se passer si je fais part de mes doutes ? Et si jamais je me trompe ? Une initiative qui semble particulièrement utile quand on sait qu’un récent rapport indiquait que la maltraitance infantile est en forte hausse (voir article précédent).
Le guide, diffusé avec le soutien de la Fondation EDF et de la société de services à la personne O2, rappelle les conditions légales du secret professionnel mais aussi ses limites ainsi que l’obligation pour toute personne d’informer les autorités des mauvais traitements dont elle peut avoir connaissance. Il synthétise, à l’aide de schémas très clairs, l’organisation du système de protection de l’enfance avec une entrée administrative, qui constitue la règle, et une entrée judiciaire, censée être l’exception. Le document rappelle le rôle central des conseils généraux qui supervisent les cellules de recueil de l’information préoccupante (CRIP).
Un outil indispensable pour mieux lutter contre la maltraitance infantile.
JCC
(Source : Enfance et Partage)
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