Il n’y a pas de vague de révision de l’organisation des rythmes scolaires, annonce un « point d’étape » publié par l’Education nationale le 22 juin. Le décret Hamon n’a finalement aps poussé les communes à remettre en question pour la rentrée 2015 les organisation du temps scolaire (PTS) décidées en 2014.
Stabilité atteinte
Selon le ministère, » Pour la rentrée 2015, les organisations du temps scolaires sont caractérisées par une très grande stabilité : 86 % relèvent du décret du 24 janvier 2013 (décret dit Peillon) contre 14 % qui relèvent des organisations expérimentales autorisées par le décret du 7 mai 2014 (dit décret Hamon). Parmi ces dernières, celles qui libéraient le vendredi après?midi connaissent une baisse sensible ».
Les nouveaux rythmes scolaires sont organisés selon 3 situations dependant des deux décrets. Le cadre général impose 24 h de cours répartis sur 9 demi journées, les demi journées n’excédent pas 3h30 et le sjournées 5h30. Le cadre est dérogatoire si une journée ou demi-journée dépasse ces limites ou si le samedi matin est travaillé. Enfin le décret Hamon autorise un cadre expérimental qui permet de faire moins de 24 h hebdomadaires (sur plus de semaines) ou seulement 8 demi journées de cours en libérant par exemple le vendredi après midi pour le périscolaire.
Un milliard pour les rythmes scolaires
Finalement il y a peu de variation en 2015 : 1% de plus de cadre expérimental et 1% de plus de cadre dérogatoire. La plupart des commune se glissent dans le décret Peillon et 80% d’entre elles ont signé un PEDT. Les deux tiers des communes ont opté pour des OTS régulières même si on constate une légère progression vers l’organisation du périscolaire sur 1 ou 2 demi journées. La part des OTS libérant le vendredi après midi diminue de 6% en 2015 au profit du jeudi.
Parmi les facteurs d’acceptation des rythmes l’apport financier aux communes. C’est près d’un milliard qui leur est consacré : l’Education nationale verse 372 millions en 2014-2015. La CAF consacre 574 millions à leur financement en 2015.
Le cas particulier de la maternelle
Parmi les points de tension signalés, la maternelle a une place à part. » A l’occasion de la mise en oeuvre du nouveau programme de maternelle, des instructions sont données aux recteurs pour mobiliser les inspecteurs de l’éducation nationale du 1er degré, et plus particulièrement ceux chargés de mission maternelle afin que par l’accompagnement et la formation, les enseignants tirent pleinement profit de la réforme des rythmes scolaires et de la mise en oeuvre du nouveau programme, pour approfondir la réflexion sur les nouveaux emplois du temps en accordant une attention particulière au risque de fatigue des enfants et aux conditions dans lesquelles est organisée la sieste, afin que les besoins de repos des enfants soient pris en compte, tout en préservant le temps d’apprentissage de l’après-midi », écrit le ministère.
F Jarraud
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