Université d’Été de PRISME – 2011
Le 7 Juillet au Cnam de Paris
Atelier : quelles compétences développe l’économie sociale et solidaires chez les acteurs ?
Miche Abherve, professeur associé à l’université de Marne La Vallée
Oti Bosila :
C’est un atelier marginal. L’économie sociale et solidaire c’est l’approche à appréhender la complexité du monde. On est dans l’innovation.
Il faut repérer les besoins sociaux, avoir la capacité de voir ce que les autres ont mis en place et donner une cohérence entre la valeur.
Innover est un terme de compétence.
L’essentiel de cet atelier a consisté en une meilleure définition de ce qu’est le secteur de l’ESS, domaine qui est encore souvent jugé très difficile à définir. L’ESS se positionne entre le secteur public et le secteur capitaliste: association, mutuelle, fondation…L’ESS est en réalité un secteur difficile à délimiter car il n’y a pas de frontière étanche.
L’ESS ne se définit pas par un rapport à un public dit « défavorise », mais un public plus large (ex: banque, mutuelle…)
Première réponse donnée à la question posée sur l’atelier: l’ESS est une approche qui apprend à appréhender la complexité du monde. La question posé par le capitalisme est « Comment produire? », celle posée par l’ESS est « Comment rend-on service public? ». Dans cette optique de « rendre service public », l’important est donc d’avoir capacité à mobiliser autour d’un objectif, et cela dans une relation qui n’est pas classique, En effet, travailler dans l’ESS signifie qu’il y a « obligation » d’innover:
– Dans le repérage des besoins sociaux non satisfait par la société;
– Capacité de à repérer ce qui se fait de bien ailleurs;
– Donner de la cohérence entre la valeur et l’action menée;
– Capacité à agir sur un monde complexe.
La présence de participants venus de Guadeloupe a permis de mettre en exergue le fait que sur de tels territoires (entendre par là petits territoires), le développement de l’ESS est essentiel car des territoires étroit comme l’est la Guadeloupe ne suscite que trop peu les intérêts de l’économie capitaliste, Il y a donc nécessite à stimuler les volontés humaine qui osent s’implanter dans des terrains complexes et développer chez elles le goût à l’initiative et celui d’aller au bout d’un projet mené.