Sur la thématique obligée de l’orientation, dans le cadre de la présidence française de l’union européenne, le CNDP avait choisi d’organiser les 16 et 17 octobre un colloque européen focalisé sur les 16-18 ans et notamment sur ceux qui quittent le système scolaire sans qualification.
Comment l’action publique, en France et en Europe, traite-t-elle cette question cruciale, alors que la réduction de ces sorties est inscrite dans les objectifs de Lisbonne à l’horizon 2010 ?
Les constats en France et en Europe
Ce sont, chaque année, dans l’espace européen, environ 6 millions de jeunes de 16 Ã 24 ans qui quittent le système scolaire sans qulification, soit près d’1 sur 6. « C’est un gaspillage pour les jeunes et pour la société » déclare Jan Figel, commissaire européen en charge de l’éducation, dans son intervention video.
Les objectifs fixés à Lisbonne prévoyaient de réduire ce nombre de 2 millions, « mais ils ne seront pas atteints ». Pourtant, les travaux de la commission européenne ont permis de dégager quelques principes et de publier récemment un document sur les bonnes pratiques.
La commission recommande de traiter le problème du décrochage le plus tôt possible, de travailler av ec les familles et de mettre en place des chemins de formation personnalisée.
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