En ÃŽle-de-France,
le système éducatif connaît
deux faiblesses : la très forte
hétérogénéité sociale
et scolaire des jeunes
selon les territoires
et des résultats
relativement médiocres
au regard de la composition
sociale de la population.
Quelles sont les politiques
conduites pour remédier
à ces difficultés ?
Avec quels résultats ?
Les progrès de la scolarisation ont largement
ouvert l’accès aux différents
niveaux d’enseignement.Mais tous les
jeunes n’y réussissent pas, avec le risque
de rester durablement à l’écart du marché
du travail. En ÃŽle-de-France comme
ailleurs, démocratiser la réussite scolaire
est devenu un enjeu important.
Les politiques éducatives privilégient
différentes logiques : favoriser la mixité
sociale et scolaire dans les établissements
; proposer un soutien scolaire
particulier aux élèves en difficulté ; repérer
et accompagner les élèves en situations
de décrochage scolaire ; moduler
l’allocation des ressources en fonction
des publics des établissements ; intégrer
une dimension éducative aux politiques
généralistes menées en faveur des quartiers
défavorisés.
Parmi les dispositifs existants, beaucoup
ciblent les élèves en difficultés
scolaires, d’autres les établissements
concentrant ces élèves.
La sectorisation
scolaire : un outil limité
en cours d’assouplissement
La ségrégation sociale entre les établissements,
particulièrement forte en ÃŽlede-
France, produit des inégalités à la
fois dans la qualité de l’offre scolaire –
notamment la stabilité des équipes éducatives
– et dans la réussite des élèves.
Des travaux de recherche récents en
attestent. Encourager la mixité des
publics pour faciliter la réussite du plus
grand nombre est un des objectifs de la
sectorisation, qui s’applique dans les
écoles, collèges et lycées relevant de l’enseignement
public.
[Lire la suite…->http://www.iaurif.org/fileadmin/Etudes/etude_387/nr_444_Les_politiques_educatives_de_luttre.pdf]