PRomotion des Initiatives Sociales en Milieux Educatifs

Comprendre pourquoi quatre grandes banques historiques françaises, structurées sur une base coopérative (Banques Populaires1, Caisse d’Epargne, Crédit Agricole, Crédit Mutuel) et qui ensemble ont une part majoritaire du marché de la banque de détail, se sont laissées entraîner dans la tourmente financière mondiale, ont pris des risques insensés de plusieurs milliards d’euros : exposition aux titres toxiques issus des subprimes2, à la faillite d’une autre banque (Lehmann Brothers), aux dérapages internes (pertes de trading), aux escroqueries (Madoff), à la chute vertigineuse d’actions cotées en bourse3. Des milliards d’euros partis en fumée ou susceptibles de l’être ! Les banques coopératives n’appartiendraient-elles pas au monde de l’économie sociale et solidaire ?

Sociétaires d’une de ces banques – comme plusieurs millions de français – nous nous souvenons de réflexions des étudiants de la licence professionnelle Management des organisations de l’économie sociale lors d’une conférence faite par un cadre d’une de ces banques : « on nous dit que les banques coopératives et plus largement les coopératives sont, avec les mutuelles et les associations, un des 3 piliers de l’économie sociale. Expliquez-nous ! Pour nous, au quotidien, banques coopératives et banques privées, c’est la même chose ». Le conférencier n’a sans doute pas convaincu les étudiants : aucun des 148 diplômés de la licence ne travaille aujourd’hui dans le secteur bancaire coopératif. Dommage, ces banques auraient bien besoin aujourd’hui de jeunes professionnels engagés pour le développement de l’économie sociale et solidaire.

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Document(s) associé(s) :

pdf/Les_banques_cooperatives_Du_pire_au_meilleur_pour_le_developpement_de_l_Economie_sociale.pdf

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Categories: Généralités

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