L’analyse des inégalités sociales face à l’école est passée par deux phases. La première correspond à une période où l’évolution des systèmes éducatifs était tournée vers l’accroissement de la durée des scolarités. Au cours de cette phase, on a observé généralement que l’accès était biaisé en fonction de l’origine sociale des élèves.
Les enfants les plus prompts à bénéficier du phénomène d’accès et/ou d’allongement étaient issus des classes sociales favorisées; il a fallu ensuite plus ou moins de temps, selon les pays, pour combler les retards des enfants d’origine plus modeste. Le phénomène s’est d’ailleurs produit à plusieurs reprises, chaque fois qu’un niveau faisait l’objet d’un phénomène de massification.
C’est ainsi qu’on a d’abord constaté des inégalités d’accès au primaire, lorsque les systèmes éducatifs ont démarré leur développement, puis au premier cycle du secondaire, puis au second cycle et enfin au supérieur. Les politiques les plus efficaces pour réduire les inégalités d’accès ont toujours été l’accroissement de l’offre publique d’écoles, dans un contexte de faible coût pour les familles.
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