> La réforme du collège, combinée aux réseaux sociaux a engendré le pire et le meilleur. Le meilleur en terme de discussions pédagogiques, mais malheureusement aussi le pire quand les « anti » et les « pro » réforme se sont mis à s’invectiver. Le Parisien en rend compte dans son article » Les profs s’étripent sur le net« . » Chacun traque et moque les éventuelles fautes d’orthographe sur les billets du camp adverse, comme autant d’occasion de décrédibiliser le discours. Les anti-réforme se font taxer de réactionnaires complotistes, aigris et grincheux. Les pros, qui partagent sur les réseaux leurs idées pour bâtir des cours interdisciplinaires, voient immédiatement leurs cours et argumentaires., démontés. Sur Twitter ils son taxés de pédagogistes fanatiques suppôts du ministère quand il ne s’agit pas plus prosaïquement de « conne » ou d’inutile » »
Philippe Watrelot a consacré à ce phénomène un billet de blog : » Twitter et les enseignants : du gazouillis aux dégueulis… »
» Très vite, le réseau a alors été utilisé pour interpeller systématiquement ceux qui étaient favorables à la réforme qui ont (à tort à mon avis, vues les conditions propres à Twitter décrites plus haut) tenté de répondre.
Une interpellation vécue souvent comme du harcèlement d’autant plus qu’elle a très vite été accompagnée de moqueries et de caricatures. Chacun s’est très vite senti insulté et “méprisé”.
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