Ce numéro vise à explorer les contours d’un domaine difficile à cerner, mais qui apparaît désormais comme un acteur incontournable de la scène éducative : l’éducation non formelle. La particularité des activités, les caractéristiques du public cible, le caractère innovant de la démarche, les spécificités des stratégies, la multiplicité des acteurs et la flexibilité de son cadre d’intervention sont autant d’éléments qui ont longtemps contribué à qualifier l’éducation non formelle de « parent pauvre » de l’éducation et de la formation des adultes, accentuant dès lors sa marginalisation, son absence de statut, son manque de reconnaissance. Reconnue au niveau européen depuis le Mémorandum sur l’éducation et la formation tout au long de la vie (2000), elle est impliquée dans les questions vives d’éducation. Système de référence pour des pratiques innovantes, aux compétences transversales au sein d’un environnement éducationnel immédiat, son offre est aussi variée que les bénéficiaires auxquels elle se destine ; elle facilite ainsi l’apprentissage de connaissances ou de compétences identifiables ; sa reconnaissance et les enjeux qu’elle soulève en termes d’évolution sont des questions actuelles.
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