Près de 25% de communes ont sauté le pas pour appliquer, dès cette rentrée 2013, la semaine de quatre jours et demi. Pour quels emplois du temps ont-elles opté ? Comment ont-elles mené la concertation ? Quels ont été les obstacles ?

Des villages, non intégrés à des communautés de communes, ont réussi le pari d’appliquer la réforme. En Picardie, à Chelles, petite commune de l’Oise de 473 habitants, le cap de la modification des rythmes scolaires a été franchi avec succès. Là encore, la mise en place d’un PEDTa permis de bien préciser les heures et les lieux des TAP,de faciliter les consultations et concertations, de réfléchir à un vrai projet pédagogique pour donner du sens à ces activités périscolaires.

Désormais, les 135 élèves répartis par cycle dans quatre écoles différentes, terminent ainsi leur journée de classe à 16h au lieu de 17h et peuvent profiter de diverses activités gratuites dans un créneau horaire coulissant, selon chaque école, en fonction du  ramassage scolaire. « Il n’y a donc pas eu de grande modification horaire pour les parents, si ce n’est les heures de classe du mercredi matin, ce qui a demandé un service de transport scolaire supplémentaire, mais la question a été résolue en agrégeant ce service au ramassage des collégiens », indique Olivier Claverie, parent d’élèves FCPE à Chelles.

Dossier réalisé par Marianne PEYRI

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