Dans certaines communes, la mise en place de « bureaux des temps » a
permis d’améliorer la vie quotidienne en prenant en compte les nouveaux
rythmes de vie
Voilà maintenant plus de dix ans que Dominique Royoux scrute le mode de vie de ses
contemporains, cherchant à comprendre leurs obligations et leurs aspirations.
Pourtant, il n’est ni sociologue, ni sondeur et n’a rien à vendre à personne. Dominique
Royoux dirige « l’agence des temps » de la ville de Poitiers, collectivité française
pionnière dans le domaine, chargée d’adapter les équipements publics aux nouveaux
rythmes de vie des habitants.
« Les changements de rythmes affectent d’abord la vie privée des gens, mais ils ont
toujours des répercussions sur la vie publique », professe ce spécialiste de géographie
urbaine qui préside aujourd’hui l’association Tempo territorial, où se retrouvent les
représentants des collectivités engagées dans ce mouvement.
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