In Nord Pas de Calais – le 13 mai 2014 :
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En désaccord avec les orientations du nouveau ministre de l’Education nationale qui, selon Frédéric Leturque, "dénaturent l’esprit originel de la réforme" le maire d’Arras en appelle à défendre une réforme qu’il a mise en place dès la rentrée 2013 dans sa ville.
Ce qui provoque la réaction du maire, est la lecture ou l’écoute de responsables politiques en faveur de "l’abrogation", du "recul" ou de "l’assouplissement" de la réforme. "Quand je (les) entends ou (les) lis… je m’interroge ! (…) Ils semblent surtout avoir perdu de vue la question essentielle portée par ce projet, à savoir l’intérêt des enfants et leur réussite."
Doit-on se satisfaire des près de 20% d’enfants arrivant au collège sans maîtriser parfaitement les savoirs de base ? Doit-on se satisfaire des 17% d’élèves sortants du système scolaire sans diplômes ? Doit-on se satisfaire de la 25ème place de la France au classement Pisa ?
interroge Frédéric Leturque dans un communiqué à l’adresse des parlementaires et du ministre. Le maire d’Arras comprend les difficultés de mise en place de la réforme, son coût et l’importance de prendre en compte les ressentis des parents et l’expertise des professeurs, mais il insiste sur "la noble ambition" de la réforme : "replacer l’enfant et sa réussite au centre du réacteur de la République française".