La crise mondiale, financière, économique et désormais sociale, frappe fortement notre pays. L’Ile-de-France n’est pas épargnée, malgré ses atouts qui en font la première région économique d’Europe.
Les entreprises franciliennes, au premier rang desquelles les PME, les TPE et les entreprises de l’artisanat sont particulièrement affectées par les difficultés d’accès au financement et par la baisse de leurs commandes et la dégradation des conditions de paiement. L’Etat et la Région ont décidé de nombreuses mesures, dans le respect de leurs compétences respectives, pour les aider à faire face à ces difficultés et pour préserver les capacités d’innovation, d’investissement et de production de l’économie francilienne.
Au-delà, il apparaît qu’une action concertée se doit d’être mise en oeuvre en faveur des Franciliens victimes de la crise. Le chômage est d’ores et déjà reparti à la hausse en Ile-de-France. Les salariés intérimaires ou en contrats précaires ont été les premiers touchés. Le recours au chômage partiel connaît un fort développement. Les restructurations et licenciements économiques tendent à se multiplier.
Cette situation exige des réponses fortes et concertées de la part des principaux acteurs publics et des organisations syndicales et patronales régionales (Etat, Région, Partenaires sociaux), selon un mode nouveau d’articulation de leurs interventions, susceptible d’ouvrir la voie à une rénovation de la gouvernance régionale des politiques d’emploi et de formation.
L’objet de cette convention n’est pas de rechercher un agrément des partenaires sur des propositions de réponse globale à la crise dont les diagnostics ne seraient pas partagés. Les organisations signataires continueront de porter, par les voies de leur choix, leurs positions et leurs propositions à cet égard.
