Près de 25% des communes ont sauté le pas pour appliquer, dès cette rentrée 2013, la semaine des quatre jours et demi. Pour quels emplois du temps ont-elles opté ? Comment ont-elles mené la concertation ? Quels ont été les obstacles ?
Direction le Vaucluse. Monteux, ville de 11200 habitants avec six écoles primaires et élémentaires. Depuis septembre dernier, désormais, la cloche sonne à 15h45 les lundi, mardi, jeudi et vendredi au lieu de 16h30. Après un quart d’heure de récré, les 1130 enfants peuvent aller à leur guise, de 16h à 16h45, en activité sportive ou culturelle, suivre un accompagnement à la scolarité fait par des enseignants bénévoles ou rejoindre la salle « temps libre» de l’école pour se reposer ou jouer. La majorité des ateliers se déroule au sein des écoles, une activité par semaine étant programmée à l’extérieur dans des structures proches géographiquement.
« Entant que parent, j’ai l’impression que cette organisation est bénéfique pour mes enfants. Mon fils va deux jours par semaine en accompagnement à la scolarité et deux jours en sport. Il est enchanté. En plus, chaque jour, il peut choisir l’activité qu’il veut faire le soir même, suivant son état de fatigue, ses envies. La possibilité aussi pour l’enfant d’aller en « temps libre me paraît aussi correspondre bien à l’objectif de la réforme », témoigne Julien Rozand, père de trois enfants et président de la FCPE de Monteux.
Dossier réalisé par Marianne PEYRI