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La deuxième circulaire définit les conditions d’accueil dans les écoles des enfants issus de familles itinérantes et de voyageurs. Il est rappelé notamment qu’à « l’école primaire, l’inscription scolaire relève de la responsabilité du maire. Même si la famille ne peut pas, lors de la démarche d’inscription, présenter les documents nécessaires, l’élève doit bénéficier d’une inscription provisoire ». En cas de manque absolu de place, le directeur d’établissement doit avertir le directeur académique des services de l’Éducation nationale, qui informe le préfet et prend les dispositions nécessaires.
Si l’enfant est de nationalité étrangère, il est rappelé que la circulaire n° 2002-063 du 20 mars 2002 interdit toute distinction entre élèves de nationalité française et de nationalité étrangère pour l’accès au service public de l’éducation. La ministre déléguée demande aux services de l’Éducation nationale de « mettre en place au niveau local un suivi plus étroit, (…) en étroite collaboration avec les collectivités locales » pour assurer la scolarisation de tous les enfants, en particulier des jeunes filles.
La dernière circulaire redéfinit le rôle des CASNAV (Centres académiques pour la scolarisation des élèves allophones nouvellement arrivés et des enfants issus de familles itinérantes et de voyageurs), « structures d’expertise auprès du recteur et des directeurs académiques », capables d’apporter « un appui technique, méthodologique et pédagogique. » Ces structures vont être renforcées. Elles auront notamment pour mission d’être les « interlocuteurs directs des acteurs de terrain » – en particulier des maires – sur toutes les questions liées à la scolarisation de ce public. Les CASNAV devront être « clairement identifiés » et « assurer une coopération active et permanente entre les services académiques départementaux, les services sociaux et les communes. »