In compte-rendu rencontre des acteurs éducatifs argenteuillais du 19 Mai préparé par Prisme :
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L’enjeu ici posé est notamment de savoir quel rôle la ville devra tenir dans l’animation de cette dynamique éducative territoriale. Peut-elle être le chef d’orchestre de cette cohésion et de cette mise en mouvement concertée des acteurs sur la question éducative et à quelles conditions ?
Comment prendre en compte à la fois les réalités des quartiers avec des réponses appropriées, et à la fois engager une dynamique globale de tout le territoire dans une démarche de développement?
Comment rectifier les éventuels écarts entre les quartiers et entre les populations quant à la fréquentation de certains équipements ?
Est-il possible de penser une meilleure circulation dans la ville grâce aux actions
développées ? La forte demande de transversalité entre services déjà exprimée, est-elle une condition pour faire vivre cette dynamique des territoires ?
Le groupe de réflexion a soulevé un problème de vocabulaire entre projet éducatif local et global, il s’est interrogé sur l’échelle d’intervention et d’organisation du projet entre l’école, le centre de loisirs, le quartier, l’inter-quartier ou encore la commune dans son ensemble. Il s’agit de savoir quelles sont les articulations possibles entre ces différents espaces et quel est le rôle de chacun. La territorialisation de l’action publique est mise en avant comme un enjeu majeur.
En parallèle, les discussions se sont engagées sur la notion de participation collective et l’importance d’intégrer l’enfant dés le plus jeune âge dans la vie de l’école aux côtés des parents, des enseignants et des professionnels. L’idée est de favoriser l’ouverture vers l’environnement extérieur à partir d’un projet ou micro projet ou un événement susceptible d’engager un partenariat.
Il est nécessaire d’aider les populations à mieux connaître la ville, la somme de ses ressources, organiser la mobilité, permettre la visibilité des lieux existants et leur utilisation. L’action cohérente de la Municipalité est primordiale, elle doit éviter la différenciation trop forte entre les quartiers et favoriser l’articulation des projets locaux. La Municipalité doit s’engager dans un processus de concertation afin de mobiliser tous les partenaires et optimiser les modes d’organisation et les procédures pour plus de flexibilité : éviter une attente d’un an pour pouvoir disposer d’un horaire de gymnase…
Des réflexions plus profondes doivent être menées, sur les rythmes de l’enfant, les modes de d’actions citoyennes des jeunes et l’organisation en transversalité.
Enfin, un dernier point a été soulevé : la question des valeurs partagées. Quelle représentation chacun se fait de la laïcité par exemple.
Il semble important de travailler sur les valeurs afin de mieux comprendre les représentations collectives et de construire des pratiques communes.