Les États doivent accroître leurs dépenses au titre des enfants de moins de six ans afin de réduire les inégalités sociales et de permettre à tous, en particulier les plus fragiles, d’être plus heureux, selon le premier rapport de l’OCDE qui ait jamais été écrit sur le bien-être des enfants dans ses 30 pays membres.
Le rapport intitulé « Assurer le bien-être des enfants » fait apparaître que les dépenses publiques moyennes que les pays de l’OCDE consacrent aux enfants jusqu’à leur sixième année ne représentent qu’un quart de l’ensemble des dépenses en direction des enfants. Cependant, selon les auteurs du rapport, un investissement plus équilibré des dépenses entre le stade de la petite enfance (les années « Dora l’exploratrice ») et celui de la grande enfance ou de l’adolescence (les années « Facebook ») contribuerait à l’amélioration à long terme de la santé, du niveau d’éducation et du bien-être des enfants.
"La crise met les budgets publics sous pression dans tous les pays. Mais toutes les économies de court terme faites sur les dépenses pour l’éducation et la santé des enfants auraient des coûts importants à long terme pour la société" a affirmé le Secrétaire général de l’OCDE Angel Gurría. "Les gouvernements devraient plutôt saisir cette opportunité pour tirer le meilleur parti de leur investissement dans l’enfance. Dans le cas des enfants défavorisés, il est tout particulièrement essentiel d’intervenir dès la petite enfance, moment où se construit l’avenir, afin de les aider à briser le cycle familial de la pauvreté et de l’exclusion." ajoute le Secrétaire Général de l’OCDE Angel Gurría.
www.oecd.org/document/49/0,3343,fr_2649_34819_43589617_1_1_1_1,00.html