La Loi de Février 2005 pour l’égalité des droits et des chances à la participation et la citoyenneté des personnes handicapées, pose le principe de l’accès de l’enfant, de l’adolescent ou de l’adulte handicapé, aux institutions ouvertes, à l’ensemble de la population et son maintien dans un cadre ordinaire de scolarité, de travail et de vie … (titre I, article 2).
Pour les enfants et les jeunes, elle met l’accent sur la scolarité avec l’obligation pour la collectivité nationale de mettre en place les
moyens financiers et humains nécessaires, la scolarisation en milieu ordinaire (titre IV article 19) ou de proposer des réponses adaptées à leurs besoins.
Mais les autres aspects de leur vie sociale, et notamment les activités liées au temps libre, ne sont pas spécifiquement abordés.
Les travaux sur le sujet font d’ailleurs défaut, les débats et études étant le plus souvent centrés sur la question de la scolarisation.
Pourtant, comme le souligne le dernier rapport de l’Observatoire National sur la Formation, la Recherche et l’Innovation sur le Handicap, l’enfant ne se résume pas à son statut d’élève.
Il a le droit de participer a la vie de la cité: vie sportive, artistique culturelle et de loisirs …
De nombreux travaux, certes en majorité anglo-saxons, montrent que les activités liées aux temps libres contribuent de manière spécifique au développement (Kindelberger, Le Floc’h & Clarisse 2007 ; Bruniaux & Galtier 2003) et à l’int€gration sociale (CERC 2005 ; Bynner 2000) de tous les enfants et adolescents, et plus particulièrement encore de ceux atteints d’altérations physiques, sensorielles, mentales, cognitives ou psychiques (Sommelet 2006).