« Il nous paraît important que les pouvoirs publics se posent la question de cet « élitisme » à la française afin d’envisager une orientation qui s’appuierait sur la prise en compte de plusieurs types de compétences, et qui revaloriserait ainsi un grand nombre de filières et par là même un grand nombre de choix d’orientation ». L’étude publiée par la BIOP, le service d’orientation de la Chambre de commerce et d’industrie de Paris, jette un coup de tonnerre dans le ciel maussade de l’orientation à la française.
*L’étude rappelle que 41% des lycéens seulement ont un projet professionnel précis*. Seulement un lycée sur trois met vraiment en place une éducation à l’orientation, qui n’est d’ailleurs contrôlée et évaluée par personne. L’orientation reste encore un phénomène largement subi par les lycéens : deux lycéens professionnels sur trois seulement ont eu l’orientation de leur choix.
Au Québec, « L’orientation est à envisager comme un processus psychologique personnel de maturation, qui nécessite du temps, de la réflexion, des tâtonnements, de l’échange et de l’apprentissage ainsi qu’un suivi. Ce suivi est, selon nous, d’autant plus important que ce processus est particulièrement peu naturel à l’âge de l’adolescence et que ce processus s’inscrit aujourd’hui en France dans une réalité scolaire, sociale, économique et politique complexe qui tend à influencer, les choix d’orientation selon des logiques peu maîtrisables par un grand nombre d’élèves et leur famille ».
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