L’évolution des financeurs publics et des modes de travail fragilise les structures associatives.
Alors que les collectivités sont devenues le premier financeur public des associations, cellec-ci ne sont pas nécessairement perçues commes des partenaires. Selon une étude de l’Association des communautés urbaines de France, certaines collectivités informent les associations de leurs actions, tandis que d’autres les consultent régulièrement ou son entrées dans un processus de codécision.
Témoignage de Philippe Deplanque, vice-président de la CPCA:
« Soit on considère les associations comme des acteurs de circonstance à qui l’on passe une commande, soit on considère qu’elles ont un rôle particulier à jouer dans la cité et on essaie de construire une relation durable, sur la base d’une convention.
Les collectivités font en sorte de na pas se désengager, mais elles subissent des tensions au niveau financier. On « tord » les budgets, c’est un peu la foire aux bonnes idées. Les conventions pluriannuelles se développent avec les régions ou quelques conseils généraux. Du côté des communes, c’est plus inégal.
Quant au contrôle, il devient de plus en plus important, mais cela n’est pas une mauvaise chose: nous avons tous intérêt à être plus performants, cela fait progresser à la fois l’association et la collectivité. »