PRomotion des Initiatives Sociales en Milieux Educatifs

In La vie des idées, le 22 septembre 2009 :

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Désavantage social, conversion d’une partie des catégories supérieures à la culture de la performance, réticence d’une partie des catégories modestes à des politiques trop orientées en direction des plus pauvres. Tels sont les trois faits qui, selon Olivier Schwartz, peuvent constituer des sources de difficultés pour reconstruire une cité de semblables. De ce panorama, il ressort que la France est à la fois plus et moins une société de classes qu’il y a une quarantaine d’années.

 

La question de la démocratie qui nous est posée aujourd’hui, c’est au fond celle de savoir dans quelle mesure nous sommes aujourd’hui capables, pour reprendre une expression de Robert Castel, de continuer à former, ou de recommencer à former une société qui soit une « société de semblables ». Une société de semblables, c’est-à-dire une société qui soit vraiment capable d’intégrer l’ensemble de ses membres, et qui se donne les moyens de contenir au maximum les inégalités. Pour contribuer à la discussion sur cette question, je voudrais simplement ici proposer trois observations factuelles et une remarque épistémologique. Les trois observations porteront sur des faits qui peuvent constituer aujourd’hui des sources de difficultés, des obstacles pour aller précisément dans ce sens, celui de la refondation d’une cité de semblables.

Pour que mon propos soit sans ambiguïté, il va de soi que j’adhère complètement et pleinement à cet objectif à la fois civique et politique. Ma seule préoccupation est de m’arrêter sur des faits qui peuvent faire difficulté dans cette voie, et sur lesquels il faut par conséquent réfléchir. Ces faits, ces observations, ne prétendent nullement être exhaustifs. Il y aurait certainement bien d’autres éléments à mentionner. J’ai par contre délibérément choisi trois faits qui vont me conduire à me situer à des niveaux différents de la hiérarchie sociale.

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Categories: Généralités

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