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Si le système éducatif français peut se targuer d.’avoir été un des plus performants au monde, tant comme ascenseur social que comme producteur de grands intellectuels, cette période fastueuse ouverte par les Nicolas de Condorcet et autres Jules Ferry est depuis longtemps révolue. Puisque les Grandes Ecoles ne forment plus une élite éclairée qui administre les affaires publiques et puisque l.’Université n.’a plus les moyens de former dans des conditions décentes les flots de bacheliers qui y accèdent, il est temps d.’ouvrir un chantier d.’envergure. Cette exception de la dualité du système éducatif français a vécu. Jouer la carte d.’une économie de la connaissance, ne peut passer que par une réforme profonde. EcoLinks se prend à rêver à ce que pourrait être une organisation idéale de l.’éducation supérieure, où les Grandes Ecoles ne seraient plus de facto destinées à accueillir les étudiants socialement favorisés et où l.’Université redeviendrait un lieu de choix, d.’épanouissement intellectuel et de brassage social. La présence de systèmes éducatifs performants en amont (éducation secondaire, primaire et même pré-primaire) est bien sûr indispensable à l.’accroissement global des niveaux d.’éducation. Cette note se limitera néanmoins à l.’analyse de l.’enseignement supérieur.