In blog de Michel GUILLOU :
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"À l’instant même de sa nomination, le nouveau ministre de l’Éducation nationale annonçait vouloir revenir sur la semaine de quatre jours au premier degré et lancer une large consultation sur les rythmes scolaires.
Depuis cette annonce, le microcosme ne parle que de ça, voir notamment les excellents commentaires d’Antoine Prost et de Sébastien Rome.
On annonce par ailleurs çà et là, à grands frais, une refondation ou une reconstruction de l’école. Mais sur quelles bases ? À lire les articles de presse ou les points de vue sur le sujet, tout le monde semble convaincu qu’il s’agit là de l’un des chantiers prioritaires de l’État. On rappelle les grandes valeurs de l’école, la laïcité, l’égalité, on propose de changer l’enseignement professionnel, le baccalauréat, le lycée, l’orientation, on remet en question le collège unique, on annonce que le premier degré et la maternelle sont des priorités… Fort bien. Parlons-en.
Mais rares sont les voix qui se font entendre à propos de ce qui me semble être le profond et fondamental défi qui est déjà et sera bientôt, de manière plus intense encore, proposé à l’école et à ses maîtres : celui de la nécessaire évolution des savoirs et donc des disciplines."