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"En conclusion
Les avis que porte le Sgen-CFDT conduisent presque toujours à la nécessité de négocier. Nous ne croyons pas à la possibilité que quiconque élabore seul une avancée réelle dans ce domaine. Il ne s’agit pas d’une question seulement interne à l’Education nationale, même si elle a évidemment des conséquences importantes dont il faudra tirer les conséquences, en termes de programmes d’enseignement par exemple.
Pour améliorer les rythmes des enfants et des jeunes au service de leur réussite, il n’existe pas de solution idéale mais seulement un nouvel équilibre à construire entre toutes les parties prenantes.
Il ne suffit pas de réorganiser le temps de travail des personnels de l’Education Nationale.
Il faut aussi que cette réorganisation soit compatible avec les contraintes vécues par les parents.
Il faut encore coordonner ce travail avec l’engagement des collectivités locales, des associations d’éducation populaire, culturelles, sportives …
C’est la raison pour laquelle nous ne formulons depuis des années qu’une demande, celle d’une négociation réunissant tous les acteurs politiques, éducatifs, sociaux, économiques … susceptibles de concourir à la définition de ce nouvel équilibre des temps de l’enfant.
Pour que cette négociation soit réellement ambitieuse en termes d’adaptation des rythmes à notre temps et à nos ambitions de réussite, il faut qu’elle soit approfondie, transparente et qu’on prenne le temps de construire le consensus national nécessaire."