« C’est dans le cadre de déterminismes, politiques, sociaux et culturels inscrits dans le
temps long de notre histoire… qu’il faut lire la mutation proposée par les lois de
décentralisation de 1982 et de 1983, puis, plus récemment, par le courant de réactivation de
l’aménagement du territoire.
Corrélativement, et pour contrer les effets négatifs de la crise, des Politiques sociales transversales ont été progressivement mises en place par l’Etat dans des secteurs comme
l’urbanisme, le social, la santé, mais aussi l’éducation, avec la politique pionnière des Zones
d’éducation prioritaires lancée dès 1981-1982.
Ces changements d’ensemble induits dans la relation entre l’Etat et les échelons infraétatiques
de responsabilité participent du processus généralisé d’innovation et expriment
systématiquement l’émergence d’un pouvoir local.
Sur le fond, l’approche large par le développement semble permettre de
caractériser et de gérer les transformations qui globalement bousculent depuis vingt ans
le tissu économique et social, le développement local en devenant alors la déclinaison
territorialisée. »
Lire la suite du texte d’André Chambon :
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