Document publié avec l’aimable autorisation de l’éditeur UNADEL
Plate -forme « Métiers du développement territorial »
Pourquoi ce référentiel ?
Face à la diversité des postes, des statuts, des rémunérations, des appellations, des contextes (urbain, rural, international), à la multiplication des référentiels spécifiques et non partagés et enfin à une demande de plus en plus forte générée par la mise en place progressive des nouveaux territoires de projet au niveau supra communal et par la tendance à la territorialisation dans les grandes structures publiques ou privées, il a paru urgent à de nombreux partenaires de se rencontrer, de mutualiser leurs approches, leurs problématiques et leurs expériences des métiers du développement.
Ainsi est née la plate-forme « Métiers du développement territorial » qui a progressivement regroupé des partenaires de plus en plus nombreux, qui se sont donné pour objectif de produire et rassembler des outils de connaissance et de reconnaissance pour faire progresser la situation de ces métiers, afin de mieux répondre aux besoins des territoires.
La plate-forme a été missionnée en ce sens par le Comité interministériel d’aménagement et de développement du territoire du 3 septembre 2003.
Depuis 2002, elle a travaillé principalement sur la formation (Guide des formations aux métiers du développement territorial), et sur la mobilité, notamment en réfléchissant à ce qui était commun à ces métiers (Analyse du coeur de métier, cf. annexe 5).
C’est de cette réflexion collective de longue haleine, appuyée sur l’organisation d’états généraux annuels des métiers du développement territorial, qu’est né le présent travail.
Difficiles à identifier de par la diversité des missions, des employeurs, des contextes d’exercice, ces métiers très différents ont néanmoins en commun des compétences que l’on retrouve chez l’ensemble des professionnels. C’est ce coeur de métier que ce référentiel formalise.
Des interrogations…
Comment y voir clair dans l’émergence et la diffusion de ces métiers du développement territorial, alors qu’il y a presque autant d’appellations que de professionnels en exercice !… Nous vous renvoyons à ce propos au travail d’analyse mené par Alain Meunier(1) sur les offres d’emploi parues dans la Gazette des communes au premier trimestre 2004 : 129 intitulés différents pour 163 postes…
Comment mieux mesurer l’effectif de ces professionnels au service de l’action publique locale alors que les estimations nationales oscillent entre 5 000 et 20 000 professionnels ? Comment connaître le poids respectif des différents statuts (appartenance à la fonction publique territoriale ou au secteur privé, dont secteur associatif) alors que, selon les enquêtes, l’appréhension des contours de ces métiers du développement territorial est très variable ?
Y a t-il vraiment aujourd’hui en France, une grande famille des métiers du développement territorial à laquelle s’identifieraient de nombreux professionnels du développement, qu’ils exercent en milieu urbain ou en milieu rural, dans le champ du développement local, du développement durable, du développement économique, de la politique de la ville… qu’ils aient pour employeurs des collectivités locales, des EPCI, des agences d’études privées, des chambres consulaires, des associations, des ONG… ? Et si oui, qu’est-ce que ces professionnels
ont en commun ?
unadel Union nationale des acteurs et des structures du développement local
1, rue du Pré St Gervais 93500 Pantin
tél. 01 41 71 30 37f
[http://www.unadel.asso.fr->http://www.unadel.asso.fr ]
avec l’aide d’Anne Killi (Cabinet Ingeniors)
Septembre 2005