In Bernard BIER :
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Un texte de Bernard Bier de l’Injep lors d’une conférence organisée par le conseil régional Rhône Alpes "Il n’y a pas de fatalité, il n’y a pas d’effets mécaniques dans le décrochage comme dans l’échec scolaire (…) Il n’y a que des trajectoires individuelles, singulières avec des effets cumulatifs de certains phénomènes fragilisants."
Extrait :
"L’expression de décrochage est pour le moins ambigue : S’agit-il d’une réalité nouvelle ou d’un nouveau terme utilisé pour une réalité ancienne ? Fait-elle allusion à l’absentéisme ? aux sorties du système sans qualification ? à des comportements problématiques au sein de l’institution ? De quoi ont-ils décroché ?
Suffit-il d’être présent en classe et d’avoir une attitude conforme pour ne pas être décrocheur ? N’y a-t-il pas aussi des « décrocheurs de l’intérieur » ? Que cherche-t-on ? A les ramener à l’école ? A les faire entrer dans un comportement pacifié ? Ou à les faire entrer dans des apprentissages scolaires ? Et puis avaient-ils pour certains déjà « accroché « ? Auquel cas, quand commence le décrochage ?