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"L’apport pédagogique des tablettes n’est pas flagrant. Comme pour tous les dispositifs d’éducation numérique, il est difficile de savoir quel est l’impact véritable de ce nouvel outil sur la réussite des élèves. Cependant la tablette est appréciée par les enseignants, et ce n’est peut-être pas sa forme de netbook amputé du clavier qui fait la différence. L’absence du clavier est même parfois gênante en classe. L’accès aux ressources est en fait le point fort du dispositif : l’enseignant serait en mesure d’exercer plus facilement sa liberté pédagogique dans la sphère numérique grâce aux tablettes. De plus, sur les différentes places de marché d’applications les quantités d’applications à caractère pédagogique sont astronomiques.
La tablette n’est jamais malade. Voilà son principal avantage par rapport à la flotte d’ordinateurs portables constitutifs de la classe mobile ou du parc installé dans la salle informatique. Pour l’instant le système immunitaire de ces nouveaux terminaux n’est pas inquiété par une profusion de virus. Aucune clé USB n’a encore contaminée les quelques tablettes qui acceptent d’entretenir des relations avec elles. Les tablettes démarrent en quelques secondes. L’enseignant n’a pas à mener l’enquête pour savoir quel petit malin a volé la souris ou changé les touches du clavier. L’autonomie de huit heures en moyenne permet d’accepter plus facilement les oublis des élèves ou des collègues qui, en fin de séance, ne branchent pas le terminal à son chargeur. Les plantages et les redémarrages intempestifs sont également très rares. Bref, l’informatique est moins anxiogène pour l’enseignant avec ce type de terminal mobile."