SOMMAIRE
– POURQUOI aménager la cour d’école ?
– D’abord, pour éviter la coupure classe-cour
– Mais aussi parce que la cour est un lieu privilégié
où les enfants se retrouvent entre eux,
où tous les enfants d’une école peuvent se retrouver,
où ils doivent pouvoir être en situation d’action, de recherche, de communication
– Lieu frontière entre l’imaginaire et le réel
– Lieu de régulation, de récupération d’énergie
– Lieu où dans la globalité de l’affectif, du sensoriel, du social, chaque enfant pourra se construire, s’exprimer, communiquer
– Parce qu’enfin la cour peut être un lieu qui favorise des ségrégations et génère la violence, ou devenir un lieu hostile aux plus faibles, il importe d’y favoriser la construction de règles de vie socialisantes
– L’aménagement de la cour est donc ceuvre d’éducation et ne peut être ni négligé ni placé au second plan
– D’abord, pour éviter la coupure classe-cour
– Mais aussi parce que la cour est un lieu privilégié
où les enfants se retrouvent entre eux,
où tous les enfants d’une école peuvent se retrouver,
où ils doivent pouvoir être en situation d’action, de recherche, de communication
– Lieu frontière entre l’imaginaire et le réel
– Lieu de régulation, de récupération d’énergie
– Lieu où dans la globalité de l’affectif, du sensoriel, du social, chaque enfant pourra se construire, s’exprimer, communiquer
– Parce qu’enfin la cour peut être un lieu qui favorise des ségrégations et génère la violence, ou devenir un lieu hostile aux plus faibles, il importe d’y favoriser la construction de règles de vie socialisantes
– L’aménagement de la cour est donc ceuvre d’éducation et ne peut être ni négligé ni placé au second plan
– Mais COMMENT aménager la cour de l’école ?
– Agir sur l’espace
– Pour permettre un réel choix d’actions, une communication
– Agir sur l’équipement
– Et la sécurité ?
– Agir sur les règles de vie
– Et le rôle de l’adulte
– Qui doit mettre en route cet aménagement ?
– Qui doit le mettre en œuvre ?
– Par quel processus ?
– Avec quels moyens ?
– Agir sur l’espace
– Pour permettre un réel choix d’actions, une communication
– Agir sur l’équipement
– Et la sécurité ?
– Agir sur les règles de vie
– Et le rôle de l’adulte
– Qui doit mettre en route cet aménagement ?
– Qui doit le mettre en œuvre ?
– Par quel processus ?
– Avec quels moyens ?
– Quelques fiches
L’école, architecturalement parlant doit former un tout. C’est le lieu dans lequel l’enfant passera 6 heures par jour durant 9 mois et ceci pendant les plus importantes années de sa vie, à savoir celles des imprégnations, apprentissages et découvertes de son propre corps et de son entourage immédiat; celles aussi où il commencera à domestiquer ou à essayer de domestiquer le monde physique par ses éléments courants (eau, terre, pierres, etc.).
Les apprentissages et les découvertes, les besoins et les envies n’étant pas programmables dans le temps ni dans l’espace, l’École-lieu privilégié ne doit pas être fractionné en lieux de travail pénible contraignant et lieux d’amusements inintéressants dans l’évolution de l’individu.
Dans l’école, la cour n’est trop souvent qu’un lieu de récréation, un exutoire pour des enfants contraints en classe à des travaux et à des rythmes mal adaptés, quand ce n’est pas au silence et à l’immobilité.
La transformation de la vie de la classe dans le sens d’une pédagogie dynamique proche des réalités, « celle qui découle des questions de l’enfant à la vie et de la vie à l’enfant, pédagogie active, du développement et non du dressage… » (Rapport de la consultation-réflexion nationale sur l’école.) conduit à sortir du cadre étroit de ses quatre murs, certaines activités trouvant leur place naturelle dans la cour ou amenant à des allées et venues de la classe à la cour.
L’espace extérieur garde toutefois son rôle privilégié permettant la détente et les jeux. Mais de même que les classes s’ouvrent sur elle, la cour, dans les moments de détente et de jeux, trouvera un prolongement harmonieux dans un accès aux salles de classe, certains enfants pouvant aller y lire, dessiner, discuter, travailler librement.
Ce décloisonnement progressif des lieux et de leurs statuts amène une interférence des activités. Celles qui sont vécues plus librement dans la cour et dans le temps de récréation apporteront des éléments de travail à la classe. L’ambiance de la classe au travail, moins sèchement scolaire, transforme l’ambiance de la cour, moins brutalement défouloir. C’est le même enfant qui passe d’un lieu à l’autre, d’un temps à l’autre, pour des activités plus ou moins contraignantes. Ce n’est plus un être coupé en deux, ici élève discipliné, là enfant sauvage.
La cour d’école doit à la fois répondre aux besoins des enfants et constituer un élément du milieu scolaire.
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