In Symatico – Actualités – le 9 février 2014 :
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Saviez-vous que cette semaine, nous allons souligner la persévérance scolaire ? Non ? Êtes-vous un parent ? D’un enfant d’âge scolaire ? C’est quand la dernière fois que vous avez ouvert son sac d’école? Que vous l’avez questionné sur sa journée ? Le faites-vous, même avec vos grands du secondaire ? Est-ce que comme dans cette vidéo, vous étiez aussi présents et enthousiastes alors que vos enfants étaient petits ?
Les parents et l’école
Au début, comme parent, on est si présent, nos enfants dépendent de nous. Quand l’école débute, on assiste à toutes les réunions d’information, on fait les devoirs avec eux, on donne parfois même notre nom pour une sortie ou du bénévolat.
Puis, ils grandissent, on se dit que les devoirs, ça leur appartient, qu’ils doivent être plus autonomes, etc. De leurs côtés, nos enfants semblent avoir moins besoin de nous, ils demandent une plus grande liberté en nous le faisant rapidement comprendre. On est pris dans mille choses et hop, peu à peu, on perd le fil…
Des statistiques qui font peur
Saviez-vous que le décrochage scolaire coûte 1,9 milliard $ chaque année à la société ? Que le revenu moyen d’un décrocheur est de 25 000$ contre 40 000$ pour un diplômé ? Que l’espérance de vie d’un diplômé est 7 ans plus longue que celle d’un décrocheur ? Que le taux de chômage est deux fois plus élevé chez ces derniers ? Que le Québec a le plus haut taux de décrochage scolaire au Canada* ?
Des pistes de solution
Des études prouvent que notre engagement auprès des jeunes (nos enfants !), du préscolaire à la fin du secondaire, a un l’effet positif sur la réussite scolaire de ces derniers. Comment ? En donnant l’exemple, en les encourageant, en valorisant la lecture dès leurs plus jeunes âges, en soulignant leurs réussites, en leur rappelant qu’on s’intéresse à eux et à ce qu’ils vivent à l’école, etc.
Quand votre bon vouloir ne suffit pas
Après avoir supporté, encouragé et offert de l’aide à votre enfant, s’il éprouve encore des difficultés à l’école ou dans ses relations avec ses pairs, s’il semble dépressif, démotivé, isolé ou incapable de s’organiser et/ou de se concentrer, trouvez de l’aide ! Il a peut-être besoin d’un petit plus qu’un professionnel pourra lui offrir. Faites-le pour lui, sans vous juger au passage !
Quand arrête-t-on de les encourager et… Pourquoi ?
Comment être présents sans être envahissants ?
Personnellement, je pense que lorsque l’on devient parent, on hérite d’un contrat qu’on ne peut jamais briser, d’une « job » à vie, avec des hauts et des bas. Chaque fois que je vois cette vidéo, j’ai le goût d’aller jaser avec mes enfants, de les embrasser et de leur rappeler que je suis là, pour eux, tout simplement…
Pas vous ?