En juillet 2014, un rapport d’information, déposé par la commission des affaires culturelles et de l’éducation de l’Assemblée nationale, portait sur les relations entre l’école et les parents. Il marque la nécessité d’une alliance au service de la réussite éducative. Ce rapport n’est qu’un parmi tant d’autres rapports, études, analyses, qui vont dans le même sens. Pourquoi a-t-on tant de mal à travailler ensemble, pourquoi certains parents sont-ils absents, pourquoi d’autres sont-ils invasifs? Comment créer des conditions favorables à la coéducation? Les travaux de recherche permettent de discuter de ces problématiques, notamment pour les parents de milieu défavorisé ou migrants.
Les relations école-parents, que le rapport d’information qualifie d’asymétriques et distendues peuvent être illustrées par les représentations des principaux acteurs concernés : parents, chefs d’établissement, enseignants. Quelles modalités sont alors envisagées pour contrer l’asymétrie des rôles imposés par la société? Dans la plupart des pays de l’OCDE les associations de parents, les pouvoirs publics, les intervenants sociaux se sont emparé d’un concept apparu dans les années 1960, celui de la parentalité. Il permet sans doute de positiver un discours qui voudrait donner plus de place aux parents dans l’école, tout en cadrant leurs relations avec les autres acteurs et notamment les enseignants, et donc en les « accompagnant » ou en les « soutenant ».
Le Dossier de veille de l’IFÉ de janvier (« Coéducation : quelle place pour les parents?« , n°98), donne quelques éléments de réflexion à partir d’une revue de littérature de recherches.
Voir aussi : Sur le site du Centre Alain Savary (IFÉ-ENS de Lyon), la page consacrée aux relations école-famille en éducation prioritaire.
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