Finalement, le lobbying des industries
de l’agroalimentaire aura été payant.
La pub à la télé pour les produits gras
et sucrés ne sera pas supprimée dans
le quart d’heure précédant ou suivant des programmes
enfantins. Mais chacun garde la tête
haute, une [*charte de bonnes pratiques*] entre publicitaires
et industriels sera élaborée et les
télés diffuseront des programmes consacrés Ã
l’hygiène alimentaire. C’est ce que prévoit la
[*loi Bachelot*] votée par
l’Assemblée nationale le 9 mars
(lire p 18).
Il n’empêche qu’en
toute bonne conscience, députés
et gouvernement ont réaffirmé le
[*caractère prioritaire de la lutte
contre l’obésité*].
C’est que de statistique en statistique,
on s’aperçoit que le
nombre d’enfants obèses est important.
Les spécialistes parlent
d’une véritable [*« épidémie »*] Ã l’échelle planétaire.
En France, selon une étude de la direction
de recherche de l’évaluation et des statistiques,
en 2005, 16 % des élèves de CM2
étaient en surpoids et 3,7 % étaient atteints
d’obésité, ce qui porte à près de 20 % au total
le nombre d’enfants souffrant d’un problème
de poids.
En la matière, la norme résulte de
savants calculs tenant compte de l’âge et du
sexe de l’individu, de sa taille et de son poids,
ce que l’on appelle l’indice de masse corporelle.
Un dépassement plus ou moins élevé de
cette norme traduit soit un surpoids, soit de
l’obésité, mais le seuil entre les deux varie, lui
aussi, selon l’âge et le sexe.
[Lire la suite page 14…->http://www.snuipp.fr/IMG/pdf/FsC326.pdf]