In Pôle stratégie médias – le 9 Juillet 2013 :
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Le Gouvernement fait le choix de l’investissement, en cohérence avec sa stratégie de politique économique
Le redressement du pays et la préparation de l’avenir sont fondés sur :
– le rétablissement des finances publiques ;
– la modernisation de nos dispositifs de formation ;
– le renforcement de la compétitivité des entreprises ;
– l’engagement de la transition écologique.
Ces quatre axes participent du même projet : nos efforts d’économies ne se font pas au détriment de l’investissement ; le sérieux budgétaire donne au contraire la crédibilité nécessaire pour investir. L’investissement repose sur des choix clairs et des priorités affirmées, inscrites dans la durée : transition écologique et énergétique, mobilité, industrie de demain & innovation, numérique, universités et recherche, santé, excellence technologique de l’industrie aéronautique et de défense. S’agissant notamment des infrastructures, l’investissement s’inscrit dans une logique de partenariat, mobilisant des fonds publics et privés, associant l’État, les collectivités, les entreprises, l’Union européenne. Il donne la priorité à la consolidation et la transformation du patrimoine existant, qui ont été trop souvent négligées, tout en maintenant la possibilité d’engager de nouveaux projets.
S’agissant de la nouvelle enveloppe du programme d’investissements d’avenir, des principes clés sont les garants de cet investissement responsable : des procédures des élection strictes, via des appels à projets, pour assurer la qualité des projets retenus ; des modalités d’intervention reposant prioritairement sur des prêts et des dotations en capital, de préférence à des subventions,car un véritable retour sur investissement est attendu. la prise en compte des enjeux écologiques et de développement durable dans la sélection des projets. En cohérence avec l’effort sans précédent de redressement des comptes publics actuellement engagé, les dépenses liées à cette nouvelle enveloppe monteront en puissance progressivement et prendront le relais du programme d’investissements d’avenir actuel (PIA1),dont les dépenses devraient décroître à partir de 2016. Cet échelonnement permettra de respecter la stratégie de financement de l’État. Les recettes issues des cessions de participations de l’État contribueront par ailleurs au financement du programme d’investissements mis en œuvre, grâce à une gestion active et responsable du