Le 11 février dernier a eu lieu une journée de réflexion prospective ayant pour thème « transition, territoires et numérique » sur laquelle revient le Réseau FING. Cette journée a donc traité des transformations des territoires liées au numérique.
Nous sommes aujourd’hui entrés dans l’ère du numérique, cela ne fait plus aucun doute. Il est possible de faire presque tout et n’importe quoi dès lors que l’on a un ordinateur ou tout autre appareil connecté à internet, que cela soit faire ses course, payer ses impôts, travailler, discuter avec ses proches, etc. L’espace numérique donne également accès tout type d’information, quelle qu’elle soit ; obtenir un renseignement n’a jamais été aussi simple, toute structure ou presque possède aujourd’hui son site internet, consultable simplement en tapant le nom recherché dans un moteur de recherche (Google, Yahoo, voir Bing pour les plus téméraires).
Les appareils sont également de plus en plus connectés les uns aux autres et cette connectivité ne cesse de croitre jours après jours. Toutefois tout le monde n’a pas la même aisance vis-à-vis des outils numériques et cela concerne aussi bien les jeunes que les plus âgés. L’espace a un rôle dans les inégalités sociales, tous n’ont pas les même possibilités dans l’accès aux ressources sociales. De fait si l’on peut percevoir internet comme un espace immatériel dans lequel chacun peut naviguer et interagir de manière égale, qui gommerait donc d’une certaine manière les inégalités sociales, il est un média qu’il faut parvenir à maîtriser pour que cela marche. Dans le cas contraire ces inégalités ne sauraient qu’être renforcées. Le fait que certaines zones rurales n’aient accès qu’à une connexion internet de très faible qualité creuse toujours un peu plus le fossé entre zone rurale et urbaine.
Le développement des « villes intelligentes » est également un enjeu en cours de réalisation dans l’évolution du numérique. Ces villes se caractérisent par une inter connectivité des services et un accès à toujours plus de ressources par internet. Cette transition passe d’abord par la métropole ou autre grande ville et a pour finalité d’être accessible sur un territoire entier, comme une région. L’idée principale est de rendre le consommateur non plus passif, mais actif. L’usager devient le centre de l’attention, et l’accent est mis sur son confort et son cadre de vie et de travail, pour lui permettre d’être dans les conditions adéquates pour entrer dans un processus de création. Le client ou l’usager ne doit pas être perçu comme un receveur mais comme un acteur à part entière, il doit participer au développement pour avoir conscience de ce à quoi il participe.
Dans ce contexte il semble donc utile et important de formet toute personne au bon usage du numérique afin de permettre à tout un chacun d’évoluer et d’agir dans et sur cette société du numérique.
Ci-dessous les différentes présentations des la journée transition, territoires et numérique :
Florence Kohler : Campus d’avenir : concevoir des espaces de formation à l’heure du numérique
Marc Laget : Transitions numériques, les production numériques du territoires
Stéphane Vincent : La 27e région, Laboratoire de transformation publique