La question des modes de garde conserve actuellement toute son actualité, car le
taux de natalité en France est particulièrement élevé et les parents doivent pouvoir
concilier vie familiale et vie professionnelle.
L’UNAF a toujours prôné le libre choix, c’est à dire la possibilité pour les parents qui le
souhaitent de cesser momentanément de travailler pour élever leur enfant, et pour ceux
qui veulent continuer à travailler, la mise à disposition de modes de garde de qualité et
sécurisants.
Face aux différents projets gouvernementaux concernant les modes de garde et au-delà
des rapports et analyses statistiques, l’UNAF a souhaité aller à la rencontre des parents et
futurs parents afin de les écouter attentivement pour mieux comprendre leurs attentes.
Une étude qualitative approfondie, réalisée à l’UNAF, entre juillet et septembre 2008,
auprès de 58 parents a donc permis de suivre les opinions, représentations et souhaits
des parents concernant les modes de garde, lors des différentes étapes qui
entourent la naissance de leur enfant : lorsque la mère est enceinte de son premier
enfant, en congé maternité, lorsqu’elle vient de reprendre son travail, puis de nouveau
lorsqu’elle est enceinte de son deuxième enfant.
Cette étude a permis de nuancer certaines généralités sur les préférences des
parents en termes de mode de garde. La recherche d’un mode de garde apparaît en
réalité comme un véritable parcours du combattant, particulièrement anxiogène pour
les mères, qui souvent dénoncent le manque d’accompagnement dans cette recherche.
Quatre situations types différentes se dégagent cependant, montrant que toutes les
mères ne sont pas forcément dans la même situation et armées de la même manière pour
mener ce « combat » jusqu’au bout.
Enfin apparaît de manière assez nette une préférence marquée au moment du choix pour
la garde collective, jugée plus rassurante, tout au moins quand on ne connaît pas
personnellement d’assistante maternelle, même si cette préférence va évoluer au cours
du temps et que les parents vont finalement valoriser le mode d’accueil actuel de leur
enfant, quel qu’il soit …