Martin Malvy : « c’est le Gouvernement qui est en décrochage scolaire ! »
A l’occasion d’une conférence de presse consacrée à la rentrée scolaire, Martin Malvy, président de la Région Midi-Pyrénées, aux côtés de Nicole Belloubet, 1ère vice-présidente en charge de l’Éducation, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche et de Vincent Labarthe, vice-président en charge de l’agriculture et de l’enseignement agricole, a dénoncé le contexte dans lequel s’ouvre cette rentrée 2011.
« La rentrée, au niveau national, c’est au minimum 60 000 élèves en plus pour 16 000 postes en moins. En Midi-Pyrénées, 182 postes ont été supprimés alors que nous attendons 4 200 élèves de plus. Le résultat est sans appel : les difficultés sont une fois de plus aggravées, des cours sont non assurés, une situation inacceptable ! » a rappelé le président de Région.
« Je ne dis pas que l’Etat ne fait rien, a poursuivi Martin Malvy. Mais il a décroché. L’Etat a diminué de 7 % sa dépense d’éducation au niveau national par rapport à 2001, 10% en Midi-Pyrénées. Une économie que les Régions remettent en cause. Mais nous ne sommes pas les seules : la Cour des comptes elle-même a contesté les économies réalisées en réduisant les moyens de l’Education Nationale : à peine 138 M€ en 2009 ».
Présentant les différentes actions en faveur des lycéens, des apprentis et étudiants, le président de Midi-Pyrénées a rappelé que dans le même temps « la Région, elle, continue à développer ses politiques au plus près des besoins des jeunes et de leurs familles. La preuve, notre premier poste budgétaire est l’éducation et la formation avec 44.7 % du budget en 2011, soit 515 M€. Entre 2000 et 2012, nous aurons consacré 1.3 milliard d’€ à la construction, rénovation et modernisation de notre lycées. 130 chantiers sont actuellement en cours sur tout le territoire régional et 260 M€ par an sont consacrés au fonctionnement des lycées. Et au-delà, nous avons mis en place une série d’aides concrètes en faveur du pouvoir d’achat des jeunes de Midi-Pyrénées et de leurs familles. Nous avons commencé en 2002 avec le chéquier-lecture, nous avons continué avec la Bourse régionale de premier équipement, deux dispositifs ouverts aux lycéens et apprentis. Ils sont 130 000. Aujourd’hui, nous poursuivons avec OrdiLib’, l’ordinateur à prix réduit pour les lycéens entrant en seconde. 13 000 lycéens en ont acquis à la dernière rentrée. Par solidarité avec les étudiants, nous intervenons à la fois pour leurs besoins en termes de logements et de santé. Nous avons accompagné la construction de 1759 logements et la rénovation 2010 logements depuis 2000. Plus de 500 logements étudiants voient le jour cette rentrée sur les sites des lycées Hélène-Boucher et Renée-Bonnet, mis à disposition par la Région. Nous avons créé l’an dernier un mécanisme de garantie pour les propriétaires ou loueurs. Nouveauté cette rentrée, le Pass Mutuelle étudiant de la Région qui permettra aux étudiants boursiers de Midi-Pyrénées d’accéder gratuitement à une couverture santé complémentaire correcte et adaptée à leurs besoins ».
Et de conclure : « on déstructure l’Education nationale, on casse la machine, on démoralise les enseignants ! Leur désarroi est légitime, il est à la hauteur de la passion qu’ils mettent dans leur métier et il est très grave pour l’avenir de nos jeunes ! Il n’y a pas d’investissement plus important que celui-là. La Région l’a compris ! ».
« La rentrée, au niveau national, c’est au minimum 60 000 élèves en plus pour 16 000 postes en moins. En Midi-Pyrénées, 182 postes ont été supprimés alors que nous attendons 4 200 élèves de plus. Le résultat est sans appel : les difficultés sont une fois de plus aggravées, des cours sont non assurés, une situation inacceptable ! » a rappelé le président de Région.
« Je ne dis pas que l’Etat ne fait rien, a poursuivi Martin Malvy. Mais il a décroché. L’Etat a diminué de 7 % sa dépense d’éducation au niveau national par rapport à 2001, 10% en Midi-Pyrénées. Une économie que les Régions remettent en cause. Mais nous ne sommes pas les seules : la Cour des comptes elle-même a contesté les économies réalisées en réduisant les moyens de l’Education Nationale : à peine 138 M€ en 2009 ».
Présentant les différentes actions en faveur des lycéens, des apprentis et étudiants, le président de Midi-Pyrénées a rappelé que dans le même temps « la Région, elle, continue à développer ses politiques au plus près des besoins des jeunes et de leurs familles. La preuve, notre premier poste budgétaire est l’éducation et la formation avec 44.7 % du budget en 2011, soit 515 M€. Entre 2000 et 2012, nous aurons consacré 1.3 milliard d’€ à la construction, rénovation et modernisation de notre lycées. 130 chantiers sont actuellement en cours sur tout le territoire régional et 260 M€ par an sont consacrés au fonctionnement des lycées. Et au-delà, nous avons mis en place une série d’aides concrètes en faveur du pouvoir d’achat des jeunes de Midi-Pyrénées et de leurs familles. Nous avons commencé en 2002 avec le chéquier-lecture, nous avons continué avec la Bourse régionale de premier équipement, deux dispositifs ouverts aux lycéens et apprentis. Ils sont 130 000. Aujourd’hui, nous poursuivons avec OrdiLib’, l’ordinateur à prix réduit pour les lycéens entrant en seconde. 13 000 lycéens en ont acquis à la dernière rentrée. Par solidarité avec les étudiants, nous intervenons à la fois pour leurs besoins en termes de logements et de santé. Nous avons accompagné la construction de 1759 logements et la rénovation 2010 logements depuis 2000. Plus de 500 logements étudiants voient le jour cette rentrée sur les sites des lycées Hélène-Boucher et Renée-Bonnet, mis à disposition par la Région. Nous avons créé l’an dernier un mécanisme de garantie pour les propriétaires ou loueurs. Nouveauté cette rentrée, le Pass Mutuelle étudiant de la Région qui permettra aux étudiants boursiers de Midi-Pyrénées d’accéder gratuitement à une couverture santé complémentaire correcte et adaptée à leurs besoins ».
Et de conclure : « on déstructure l’Education nationale, on casse la machine, on démoralise les enseignants ! Leur désarroi est légitime, il est à la hauteur de la passion qu’ils mettent dans leur métier et il est très grave pour l’avenir de nos jeunes ! Il n’y a pas d’investissement plus important que celui-là. La Région l’a compris ! ».
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