En visitant le chantier du pôle éducatif Jean-Rostand (ouverture à la rentrée) puis le collège Montaigne (démoli-recontruit pour septembre 2014), l’inspecteur d’académie André Mercier a pu réaliser une nouvelle fois hier matin les enjeux conjugués d’une politique éducative et d’une politique de la ville. Lormont en pleine rénovation urbaine, c’est notamment (et avant tout ?) une réflexion sur des manières d’adapter au mieux le cadre de vie, des services et équipements publics aux besoins de quartiers restés trop longtemps marginalisés.

La première charte de partenariat entre la ville de Lormont et l’Éducation nationale datait de mars 2005. Objectif : garantir à chaque enfant lormontais les conditions de sa réussite scolaire et de son éducation à la citoyenneté. Ce dernier reste évidemment au cœur du nouveau document signé par André Mercier et le maire Jean Touzeau, hier midi au collège Montaigne. Comment articuler le projet éducatif local et les dispositifs Éducation nationale ou politique de la ville déclinés sur Lormont ?

Indicateurs partagés

Un tableau de bord commun, avec des indicateurs partagés sur l’habitat, l’offre scolaire et périscolaire mais aussi les difficultés plus précises comme l’échec scolaire : c’est l’une des idées fortes de la charte 2010-2014. Trois axes de travail communs ont en outre été choisis. Il s’agit des programmes de réussite éducative (dont les réseaux ambition réussite de Montaigne et Lapierre), l’offre périscolaire (à mieux articuler) et la prévention du décrochage scolaire (optimisation de la détection et implication familiale).