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En tant qu’observateur des systèmes, je constate la faiblesse de la régulation. La récente crise financière en est un exemple. En France, en particulier dans l’éducation, les régulations sont soit inexistantes, soit très faibles. Elles sont pourtant essentielles tant en termes d’impact, de réajustement que d’aide à la conduite du changement. L’objectif premier pour les ministres, dans les dix ans qui viennent, c’est de repenser la régulation globale et systémique, tant pour le second que pour le premier degré. 300 000 enseignants agissent aujourd’hui sans être réellement pilotés dans le primaire.
La priorité des priorités consiste donc à penser et à construire des systèmes de régulation. Et ceux-ci ne seront pas les mêmes pour un professeur des écoles au fin fond du Cantal (que j’aime beaucoup) et pour le parlementaire qui préside la Commission de l’éducation : ce n’est évidemment pas le même boulot. Nous ne pouvons plus faire comme si les éléments de régulation au niveau national allaient agir d’eux-mêmes au niveau local et réciproquement. Il faut des indicateurs pour les parlementaires, les recteurs, les chefs d’établissement, les professeurs et les parents. Ces indicateurs peuvent être différents mais ils doivent être articulés et cohérents. La route sera longue !