In Le Café :
Accéder au site source de notre article.
"L’actuel quinquennat, mais aussi les précédents, ont également battu en brèche les objectifs progressistes de promotion sociale de l’école républicaine en ne développant pas certaines politiques scolaires qui auraient dû l’être. Par exemple, bien qu’inscrit dans la loi Fillon de 2005, le socle commun – cet ensemble de compétences et connaissances que l’institution scolaire se doit d’apporter aux élèves de tous les milieux durant leur scolarité obligatoire, bagage de citoyen scolaire et culturel, émancipateur et outil efficace du vivre ensemble – est resté quasi-lettre morte, du fait d’une longue indifférence du ministère de l’Education. De même, l’absence de politique réelle de démocratisation de l’enseignement s’incarne dans une allocation budgétaire qui est demeurée résolument élitiste. Par exemple, en France, l’enseignement primaire, qui doit garantir les apprentissages fondamentaux, est sous-investi par rapport au secondaire et par rapport à ce qui se pratique dans les autres pays de l’OCDE. Sous le quinquennat actuel, le taux d’encadrement s’est encore dégradé"