Le 8 avril, une dépêche de l’Organisation de Coopération et de Développement Economiques (OCDE) présente un rapport faisant état d’un total de 1.8 milliards de travailleurs sans contrat ni couverture sociale. Soit, la moitié des travailleurs de la planète. L’organisation oublie de constater clairement que cette situation accablante est le résultat d’une politique qu’elle a elle-même préconisée et imposée, et qu’elle défend toujours ensemble avec l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC), l’Union Européenne (UE), le Fond Monétaire International (FMI), la Banque Mondiale…
Une stratégie répondant aux intérêts des lobbies financiers et des grandes multinationales, et que des « think tank » comme la Commission Trilatérale ont invariablement réclamée depuis les années 1970. La recherche et l’éducation publiques françaises n’échappent pas à cette stratégie planétaire et continentale concertée, de casse sociale et de démolition des services publics. C’est dans un tel contexte de mondialisation du capitalisme, qu’il convient d’analyser les recommandations récentes de l’OCDE pour la France mais aussi pour les autres pays.