L’idée que les jeunes puissent être une ressource pour eux-mêmes et pour leurs territoires devrait constituer la base des politiques locales, estime Alain Vulbeau, professeur en sciences de l’éducation à l’université ParisX Nanterre et spécialiste de la jeunesse, dans le n°475 de la reveue « Territoires » publiée par l’ADELS (Association pour la démocratie et l’éducation locale et sociale). La revue consacre son dossier aux « politiques locales de la jeunesse »

Jean-Claude Richez, responsable de l’UREF (Unité de la recherche, des études et de la formation) de l’INJEP (Institut national de la jeunesse et de l’éducation populaire), distingue « six idéaux types, ou référentiels », pour analyser les politiques jeunesse ».

Le référentiel « familialiste » repose sur l’idée que la jeunesse ne relève pas du politique, mais reste dans la sphère familiale. Le référentiel « contrôle social » part de l’affirmation selon laquelle « les jeunes sont un danger »
Cette idée se développe depuis les années 1950, notamment à travers la prévention spécialisée : « Il faut donc occuper les jeunes pour éviter les dérapages. De cette idée sont nés les contrats vie-ville-vacances.
Le référentiel « insertion économique et sociale » considère « le jeune comme un problème ». il est apparu dans les années 1980 devant la montée du chômage des jeunes et la volonté d’y apporter un traitement social

« Territoire, le mensuel de la démocratie » n°475 (février 2007), 50 pages , 7,50 euros.

In [www.adels.org->www.adels.org]