PRomotion des Initiatives Sociales en Milieux Educatifs

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Que ce soit sur le plan de la santé, de l’éducation, ou du bien-être matériel, il est inévitable que la situation de certains enfants soit moins bonne que la moyenne. La question centrale est bien : jusqu’où cet écart est-il tolérable ? Existe-t-il un point à partir duquel il est, non pas inévitable, mais susceptible d’être réduit, non pas inéluctable, mais inacceptable ? À partir de quand doit-on parler non de simple disparité, mais de véritable inégalité ? Il n’existe pas de consensus théorique sur ces questions. Le présent rapport cherche à stimuler le débat en introduisant un indicateur commun pour mesurer les inégalités dans la partie inférieure de la distribution. Celui-ci permet de comparer les résultats de chaque pays avec ceux qu’ont su obtenir les pays les plus performants. La norme ainsi prise en référence ne correspond pas forcément à un optimum théorique, mais indique un niveau en deçà duquel, selon toute vraisemblance, il est possible de ne pas chuter.

Ce Bilan se fonde sur l’idée selon laquelle le niveau réel d’un pays se mesure à l’attention qu’il accorde à ses enfants, à leur santé, à leur sécurité, à leur situation matérielle, à leur éducation et à leur socialisation, ainsi qu’à leur sentiment d’être aimés, appréciés et intégrés dans les familles et les sociétés au sein desquelles ils sont nés. Il s’articule autour d’une idée maîtresse : protéger les enfants durant les années décisives et vulnérables de leur croissance constitue à la fois la marque d’une société civilisée et un moyen de bâtir un avenir meilleur. Ce neuvième rapport de la série prolonge le travail réalisé dans les numéros précédents en se concentrant sur les enfants qui, dans les pays de l’OCDE, risquent de se retrouver mis à l’écart, c’est-à-dire de n’être ni intégrés ni protégés dans les sociétés prospères dans lesquelles ils vivent.

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Categories: Généralités et ARF

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