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Comme en Europe, le niqab est venu à l’ordre du jour et le gouvernement québécois a présenté, sous la pression, le projet de loi 16 d’encadrement des accommodements raisonnables dont l’examen est maintenant reporté sans date fixe. Si, comme en France, en Belgique ou en Suisse, on y interdit de donner ou de recevoir des services publics le visage couvert, et ce, pour des questions d’identité, on admet par contre le port de signes religieux ostensibles s’ils ne s’opposent pas aux valeurs québécoises. Si les partis d’opposition et des intellectuels trouvent que cette loi est bien trop timide, d’autres intellectuels et organismes, monoculturels et interculturels, parfois plurireligieux, pensent qu’elle représente déjà une