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" Les interrogations sont fortes que PRISME approuve :
· Si l’on n’exige pas immédiatement une abrogation des programmes actuels, la relance d’une réflexion collective, démocratique, sur les finalités, les valeurs, le socle, les programmes, l’évaluation, en se donnant du temps, en relâchant la pression sur les enseignants et en leur faisant confiance, en cultivant l’idée dans l’opinion publique que l’école doit changer pour construire l’avenir et que le changement, avec une vision prospective lucide, exigera des ruptures.
· Si l’on n’engage pas une réflexion partagée, tout de suite, sur la vie de l’élève dans l’établissement et sur la vie de l’établissement dans le quartier ou le village.
· Si l’on fuit l’urgence de mettre en place des projets éducatifs globaux associant l’ensemble des acteurs éducatifs d’un territoire, recherchant les complémentarités entre les formes d’éducation (formelle, non-formelle, informelle) dans la perspective de l’éducation tout au long de la vie
· Si l’on s’acharne à éviter la question de l’ennui, celles de l’injustice, de la révolte, du droit à l’expression, de la préparation à l’exercice de la responsabilité et du respect.
· Si l’on se contente de donner des moyens et de réduire son ambition à des retouches cosmétiques sans changer les fondamentaux
· Si l’on se limite à traiter le numérique par rapport aux disciplines scolaires et non par rapport à l’évolution de la société de la connaissance et à l’accélération de la communication entre les élèves hors l’école"