Il a pour mission d’assurer aux élèves l’acquisition d’un socle commun de connaissances et de compétences, et d’accompagner les élèves soit vers l’enseignement général, soit vers l’enseignement professionnel ou encore vers l’apprentissage.
Cela nécessite que tous les acteurs de l’éducation aient conscience du rôle qui est le leur d’accompagner au mieux les élèves et qu’ils aient les outils pour conduire ceux-ci jusqu’à l’objectif fixé. Cela signifie aussi que les enseignements doivent être suffisamment diversifiés pour prendre en compte la diversification de ces futurs parcours, afin qu’aucun élève ne se sente abandonné ou dévalorisé parce qu’il aurait choisi telle voie plutôt qu’une autre.
Dans ce contexte, il n’est pas étonnant que ce soit au niveau du collège que l’on a le plus d’élèves « décrocheurs ». Le décrochage correspond au comportement d’élèves qui ne sont plus en situation d’apprentissage. Cela peut se manifester par de l’absentéisme, mais ce n’est pas systématique. Les « décrocheurs » sont les élèves qui sortent du système sans diplôme ni qualification. Malgré les dispositifs divers mis en place, soit pour éviter le décrochage, soit pour essayer de rattraper les décrocheurs, on constate que le pourcentage d’élèves sortant du système scolaire obligatoire sans diplôme représente 130 000 jeunes par an, c’est-à-dire 20% d’une classe d’âge chaque année. C’est l’échec du système éducatif français.