PRomotion des Initiatives Sociales en Milieux Educatifs

Fondation Copernic- déc 2011 :

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" L’Éducation nationale, c’est plus de 14 millions d’élèves et d’étudiants et plus d’1 million d’enseignants. Le service public de l’éducation est le plus important en France. Son avenir est menacé par l’application sans retenue d’un libéralisme aveugle. Un des services publics les plus importants, certes, tant par le nombre d’élèves et d’étudiants, de personnels enseignants ou non, que par ses missions : former et éduquer la jeunesse, considérée par tous comme l’avenir d’une nation.

Pourtant, avec le service public de la santé, c’est probablement aujourd’hui le service public le plus décrié et le malmené, depuis qu’il s’agit de « dégraisser le mammouth ». Tout est bon : suppressions massives de postes, abandon de la carte scolaire, suppression progressive des dispositifs d’aides (Rased, éducation spécialisée, Clin, etc.), soutien délibéré à l’enseignement privé, démantèlement et mise en concurrence des Universités (loi LRU), menaces sur l’existence même de la maternelle, etc.

La conséquence la plus lourde socialement de cette politique ultralibérale (toutes les statistiques le montrent), c’est que les inégalités sociales au sein de l’école sont de plus en plus élevées, l’échec scolaire de plus en plus socialement marqué ; les inégalités de formation, d’accès aux « bonnes » écoles, aux filières sélectives, aux emplois n’ont probablement jamais été aussi importantes, creusées par les politiques libérales qui trouvent, ici, un point d’application dramatique.

Cette Note de la Fondation Copernic ne se contente pas d’un bilan critique du démantèlement du service public de l’éducation, elle produit surtout un ensemble de propositions alternatives, pour qu’école rime enfin avec égalité des chances et promotion sociale."

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