PRomotion des Initiatives Sociales en Milieux Educatifs

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L’UMP organisait le 3 novembre son premier « Rendez-vous pour la France », avec pour thème l’éducation, « Premier de tous les sujets » pour 2012. Quelques jours plus tard, le PS adoptait son « Projet sur l’égalité ».

 

 

Côté UMP, son secrétaire général, après avoir fait l’éloge de la suspension des allocations familiales comme « élément fondamental de responsabilisation », émettait ainsi « une série de propositions concrètes » : obtenir 100 % d’une classe d’âge qui sache lire, écrire et compter, responsabiliser les cadres sur les performances, « passer du collège unique au collège pour chacun »… Quelques penseurs décrivaient l’école comme un champ de ruines, chacun y allant de sa recette pour la réformer. Ainsi, Peter Gumbel, auteur de On achève bien les élèves, expliquait que l’école française devait « cesser d’humilier les élèves et se consacrer à leur épanouissement ». Idée nouvelle en effet, personne n’y avait pensé…

S’il a été question de diverses mesures, la plupart ressemblent fort à des « marronniers » tels que l’objectif des 100 % de lecteurs, affirmé par tous les ministres depuis 25 ans… Mais, au-delà des généralités, où est la politique scolaire ambitieuse dont le pays a besoin ? Et quid des questions budgétaires (un détail, certainement, à moins que ce ne soit un tabou…) ?

Il est « difficile d’avoir de l’ambition pour l’École quand on est ligoté par le dogme de la réduction du nombre de fonctionnaires », déclarait le SE-Unsa le 4 novembre. Comme l’indiquait encore le syndicat des inspecteurs d’académie le 31 octobre, « si les mesures mises en place concourent à la réduction de la dette publique, elles ne garantissent plus la qualité du service public d’éducation ». On ne peut pas leur donner tort…

Côté PS, le « Projet sur l’égalité » adopté le 9 novembre relève pour l’instant surtout d’un catalogue de bonnes intentions (qui engagent peu) : refaire de l’école le premier projet de la Nation et pas seulement son premier budget, revaloriser la condition des enseignants… et rétablir l’autorité du professeur. Il prône également « un grand plan national pour la lecture et les savoirs fondamentaux », et un « véritable service public du soutien scolaire ». Certes, mais plus précisément ? Car pour l’instant, on cherche en vain un projet éducatif solide et mobilisateur pour les 5 à 10 ans qui viennent …

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Categories: Généralités

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