In Acteurs de la Vie Scolaire n°28 – Juin/Juillet 2011 :
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Depuis une décennie, les politiques publiques en matière d’éducation se développent sur la base de projets dont les territoires constituent la matrice essentielle. C’est notamment le cas des projets éducatifs locaux conduits à l’initiative des collectivités, en relation, plus ou moins structurée avec l’État et en particulier l’Éducation nationale.
Ces démarches s’appuient sur la reconnaissance mutuelle du fait que l’éducation ne concerne pas uniquement l’école mais qu’elle est partagée par les familles, les villes, les associations et qu’il convient de rassembler tous ces acteurs à l’échelle du territoire. Dans un contexte de gouvernance en mutation, elles nécessitent de s’interroger sur les espaces et structures de co-éducation, les modes d’associations des familles, des enfants et des jeunes à la validation de leurs compétences sociales et citoyennes, les formes possibles de reconnaissance et validation d’acquis sociaux au même titre que ceux régis par le système scolaire, l’émergence d’un nouveau langage « le numérique » comme outil d’appropriation des connaissances et de partage de celles-ci.
D’ores et déjà des études et des expériences permettent d’apporter un éclairage nouveau autour de ces questions. Elles seront au coeur de notre université d’été qui se tiendra au CNAM les 7 et 8 juillet prochains. Car c’est bien en resituant l’école comme « porteur en réseaux » des intelligences territoriales agrégées autour d’elle, que nous pourrons, demain, rendre les territoires « apprenants ».