PRomotion des Initiatives Sociales en Milieux Educatifs

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"Donner du travail à faire à la maison, des devoirs, des leçons, et autres lectures, productions, recherches etc… est une habitude tellement ancrée dans le quotidien des enseignants, des élèves et des familles qu’on s’offusque immédiatement dès que la « quantité de travail à faire après la classe » est inférieure aux standards imaginaires de chacun. Il arrive aussi parfois que ce soit par le haut, le trop plein, que cela déborde et alors la trop grande quantité est dénoncée avec le même entrain que s’il elle avait été insuffisante.
 

Les élèves qui connaissent bien ce rituel ont appris depuis longtemps les meilleures techniques pour ne pas se faire déborder par la quantité de travail personnel à faire, tout en assurant un résultat optimum. En d’autres termes, comment trouver le meilleur compromis effort/rentabilité

L’arrivée du numérique renouvelle la question de manière intéressante. Cela pourrait bien être le début d’une reconstruction de l’idée de « travail à la maison », voire de travail personnel. La recopie manuelle du cahier de l’ami, le matin dans le transport en commun, quand ce n’est pas sur les marches mêmes de l’établissement scolaire est une pratique ancienne et bien établie. L’aide d’un parent, d’un frère d’un ami, un peu généreux, et parfois compétent a permis à plus d’un de se sortir de situations difficiles et d’obtenir un résultat honorable avec peu d’effort. La sollicitation de ressources matérielles disponibles chez les plus aisés des élèves (en particulier) a longtemps été et est encore un élément participant à la réussite formelle et informelle du travail à la maison. Mais cela est souvent nié et tu."

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